À la recherche de ma nouvelle voiture – Épisode 1

Changer de voiture… En voilà un événement ! Et pour une éternelle indécise comme moi, autant vous dire que prendre une décision qui va coûter plusieurs milliers d’euros et m’engager sur, je l’espère, une bonne dizaine d’années, relève presque d’un exploit.

Ma première titine

Je vous explique la situation. J’étais déjà vieille quand j’ai passé mon permis, j’avais 30 ans. En fait, c’était une condition sine qua non imposée par mon homme pour qu’on fasse un bébé et il avait raison. Dans notre petite ville, être dépendante des transports en commun ou des autres aurait été bien trop difficile, surtout pendant la grossesse avec les dizaines de rendez-vous qui durent des plombes parce que tu dois attendre dans une salle d’attente surchauffée où sont alignées les baleines échouées futures mamans ou plus tard, avec un enfant à amener chez le pédiatre. Bref, j’ai obtenu le code, puis le permis du premier coup en mai 2012. Je me suis alors fait la main sur une voiture d’occasion trouvée pas trop chère : une Punto qui avait alors 10 ans et 125.000 km. Je pouvais rouler l’esprit tranquille, faire des bosses (que je n’ai presque pas faites) et ruiner l’embrayage (hmm hmm).

Je la trouvais très bien : 5 portes (indispensables pour le siège auto), pas trop grande pour pouvoir manœuvrer mais avec un coffre tout à fait correct. Bref, elle me convenait parfaitement, surtout que, travaillant à la maison, je ne roule pas beaucoup.

Première sortie après mon permis (mai 2012)

Première sortie après mon permis (mai 2012)

Mais voilà… Ma première titine a commencé à montrer des signes de faiblesse… Des pannes à répétition. Heureusement que Beau-papa fait les réparations et que cela ne me coûte que le prix des pièces. Mais quand les problèmes se sont accumulés et que ma voiture s’est retrouvée tous les quinze jours dans sa cour, j’ai compris qu’il fallait que je me décide. Et puis, je gagnais enfin ma vie correctement, alors j’ai eu envie de me faire plaisir. Je devais partir… à la recherche de la nouvelle voiture !

Mais par où commencer ?

Quand on n’y connaît pas grand-chose, on demande conseil autour de soi. On m’a suggéré de dresser une liste de mes besoins et de mes envies. Comment dire que, encore une fois, mon caractère indécis ne m’a pas aidée… Certaines caractéristiques me semblaient superflues un jour, puis vraiment pratiques le jour suivant, et inversement, je pouvais croire que c’était indispensable, puis finalement, étant donné les circonstances, je pourrais m’en passer. Bref, autant dire que la phase de « débroussaillage » n’a pas été facile.

J’ai même acheté quelques magazines pensant qu’ils m’aideraient dans ma réflexion.

J’ai même acheté quelques magazines pensant qu’ils m’aideraient dans ma réflexion.

La fin des illusions

J’avais pourtant un modèle en tête depuis longtemps. En fait, depuis avant d’avoir passé mon permis je crois. Je bavais devant la Dacia Sandero Stepway. Oui… je sais : j’ai des goûts de luxe !

Le Dacia Sandero Stepway

Le Dacia Sandero Stepway

C’est donc par une concession Dacia que j’ai commencé. J’ai ouvert une portière de Stepway pour la première fois. J’ai vu l’intérieur. Et le coffre qui m’a déjà un peu refroidie.

Un entretien avec une commerciale a continué de me faire douter. Finalement, si Dacia se vante de faire de la voiture low-cost, quand on veut quelques options qui peuvent paraître basiques (la climatisation, les vitres électriques…) ou une finition spéciale, comme le Stepway, on monte très vite dans les tarifs et atteint ceux des autres marques. Je me suis donc basée sur le tarif du Stepway pour mon budget initial.

Je suis repartie avec mon devis et mon catalogue Sandero (et Duster, on ne sait jamais) sous le bras. Mais mon rêve de Sandero Stepway ne brillait plus de mille feux avec des paillettes roses.

Une liste et une tournée indispensables

C’est là que me suis rendue compte que ce serait vraiment bien que je me force à dresser la fameuse liste de ce que j’attendais de ma future voiture.

Tout d’abord, essence ou diesel? La réponse ait apparu assez rapidement : je ne roule pas énormément (entre 10 et 15.000 km par an). Un diesel ne serait donc pas rentable avant longtemps, surtout si on prend en compte l’entretien supplémentaire que cela induit. On part donc sur un moteur essence.

 Ensuite, cette voiture sera la voiture familiale, comprendre celle qu’on utilisera le week-end ou pour les vacances (je caresse le rêve de partir un jour en vacances en famille, vu que cela ne nous ait encore jamais arrivé… Il faut dire qu’on est assez casaniers). Et nous avons un gros toutou (un bouvier bernois de 45 kg) qu’on doit amener partout avec nous. Un coffre d’un bon volume est donc indispensable. Et pour faciliter l’accès au gros poilu, de préférence pas trop haut et plat, c’est-à-dire pas trop en creux, ce qui m’a déplu sur le Stepway ou même le Duster.

Comparaison coffres Stepway/Vitara

Comparaison coffres Stepway/Vitara

 

La climatisation est une option obligatoire (quel joli oxymore !) dans notre Sud caniculaire. Et cet été me l’a confirmé avec trois semaines d’affilée sans descendre en dessous de 25°, même la nuit.

Un autoradio ! J’adore conduire en chantant à tue-tête ou en riant comme une baleine, seule au volant, en écoutant Cyril Hanouna et ses chroniqueurs des Pieds dans le Plats. Mais cela ne semble pas vraiment être une option. On en trouve généralement sur tous les modèles. Mais les commandes au volant me font de l’œil : c’est vraiment un luxe qui me semble pratique et sécurisant.

Au gré des problèmes rencontrés avec ma Punto, un autre élément m’est venu à l’esprit. Je dois souvent (plusieurs fois par semaine) emprunter des chemins peu carrossables, avec des trous, de gros cailloux et pentus… Il est souvent arrivé que le bas de ma voiture touche, et je suis persuadée que c’est ce qui m’a causé des problèmes de pot d’échappement, d’amortisseurs et peut-être d’autres. Une voiture surélevée ou avec un bas de caisse renforcé serait donc un gros plus.

Après avoir conclu que le Stepway ne répondait pas à mes attente et dressé cette liste, j’ai compris que j’allais devoir faire le tour des différentes concessions et que l’aventure allait être longue! Pourvu que ma vieille titine tienne le coup jusqu’à ce que je prenne une décision !!! Et je n’avais alors pas forcément conscience que même après ça, il faudrait certainement plusieurs mois avant d’être livrée…

2 réflexions sur “À la recherche de ma nouvelle voiture – Épisode 1

  1. Alex dit :

    Haaaaaaaaaaaa! Ça fait plaisir de te retrouver sur ton blog 🙂

    Je n’imaginais pas la recherche d’un modèle de voiture aussi complexe. Pour moi une voiture restait un objet pratique servant à nous mener d’un point A à un point B.

    Mais en effet, quitte à investir, car oui, c’est un gros investissement, autant se faire plaisir, et surtout, essayer de trouver les éléments qui vont faire d’une voiture une sorte de compagnon idéal du quotidien.

    J’ai hâte d’en lire plus, et surtout, savoir ce qui fait qu’on se décide pour une marque plutôt qu’une autre. Coup de foudre? Praticité? Prix?

    Gros bisous copine!!

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